L'Encyclopédie de la Web Culture

C’est l’heure du grand étalage annuel des cadeaux reçus. Cette année impossible de se tromper, j’ai fait ma wishlist sur amazon et j’ai dit: « Si vous savez pas quoi m’offrir, piochez là dedans ! »

Donc à mon grand plaisir j’ai reçu des bouquins tous plus nerdy les uns que les autres: « Le guide complet Javascript », « Y-a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? » (par Stephen Hawking et Leonard Mlodinow) mais aussi « L’Encyclopédie de la Web Culture » (par Titiou Lecoq et Diana Lisarelli.)

Puisque c’est ce dernier que j’ai dévoré en premier (Ouvert le 24 au soir, j’en suis aux ⅔, et il est pas tout petit) je peux vous dire que c’est très complet (sans toutefois être exhaustif, ça c’est impossible) et facile à lire. Ça convient parfaitement aux gros geeks qui traînent leurs guêtres sur 4chan sans complexes (même si dans ce cas l’encyclopédie sert plus à se rappeler, à préciser une date ou un évènement qu’à apprendre) qu’aux néophytes qui voudraient comprendre ce que ces gens bizarres racontent. Pour ma part je vais m’efforcer de faire en sorte que ma chérie pas geek lise ce truc.

Il y a toutefois un article qui m’a amplement satisfait à propos d’un sujet qui me désole habituellement : La définition du terme Geek, que je vais vous copier ici même :

N'est pas geek qui veut

Attention. Tous les fous de science de comics et de nouvelles technologies ne sont pas des geeks. Essai de typologie :

Le geek

Loin d'être ce bon bougre brillant en soirée à grand renfort de lunettes à monture noire, chemise à carreaux et cardigan étriqué, le vrai geek n'a historiquement que faire de la mode. Il ne possède généralement pas de Mac mais préfère utiliser Linux sur un PC custom (sur mesure). Démonter et remonter son ordinateur ne fait pas peur au geek, cela constitue même une de ses activités favorites. Pour pousser le cliché un peu plus loin, on pourrait dire que le geek moderne connait sur le bout des doigts toute la saga Star Wars. Il collectionne les comics, kiffe la science-fiction, aimait bien les maths à l'école et traîne sur des sites internets autres que Facebook. Parfois, le geek joue en réseau - activité qui entrave quelque peu sa vie sociale IRL. Pour autant, le geek n'est pas un no-life. Il a, la plupart du temps, des amis -- voire même des petit(e)s-ami(e)s -- avec qui il chate sur Internet, ou en compagnie de qui il se rend à des meetings de forums ou autres conventions spécialisées. Bref, le geek est un fanboy (ou une fangirl), c'est à dire une personne passionnée par un univers, une œuvre, un film, un artiste, une marque ou un produit et qui s'y consacre plus qu'à toute autre chose.

Le nerd

Le nerd est un geek puissance mille. Alors que le geek vit sa ou ses passions plutôt tranquillement, le nerd est exclusif. Supérieurement intelligent, il excelle dans son domaine de prédilection. Sa vie sentimentale est inexistante mais son niveau aux tests de culture G défonce tout. Alors que le geek est plutôt un technicien, le nerd est un théoricien.

L'imposteur

L'imposteur télécharge, regarde des séries en streaming, tweete depuis son iPhone (la dernière version, achetée le jour de son lancement), rit pour n'importe quelle débilité sortie des instances légitimantes d'Internet (les sites buzzfeed, reddit, etc…) et s'enorgueillit du titre de geek (voire de nerd, les deux termes étant interchangeables pour le béotien.) Il possède un Mac, bosse dans la com' ou dans un média, n'a jamais traîné ses guêtres sur un channel IRC (chat à l'ancienne), a tout au plus commencé Internet avec des plans dragues sur Caramail. Lui qui ne saura jamais installer un disque dur tout seul fait quand même le malin parce qu'il connait deux trois codes html (qu'il a appris pour mettre des photos sur son MySpace.) Il confond Java et JavaScript et a une vie sexuelle active.

C’est donc un ouvrage que je recommande chaudement à tous les curieux d’internet: Encyclopédie de la Web Culture sur Amazon.