C’est l’histoire d’une meuf de trente-deux ans qui a eu une vasectomie il y a un peu plus de quatre-vingt-seize heures et qui en peu plus de larver sur son canapé en attendant que ses poils repoussent alors elle décide de raconter comment ça lui est arrivé.
Est-ce que c’est vraiment d’une vasectomie que je veux ? Voilà mi-juin. Juin ? Oui, juin, alors que mon rendez-vous était en mai. »
C’est l’histoire d’une meuf de trente-deux ans qui a eu une vasectomie il y a un peu plus de quatre-vingt-seize heures et qui en peu plus de larver sur son canapé en attendant que ses poils repoussent alors elle décide de raconter comment ça lui est arrivé.
Première consultation Le premier truc que je remarque en entrant dans son cabinet c’est à quel point il est grand. Et vide. Je me retrouve avec un espace de trois mètres complètement vide derrière moi. »
C’est l’histoire d’une meuf de trente-deux ans qui a eu une vasectomie il y a un peu plus de quatre-vingt-seize heures et qui en peu plus de larver sur son canapé en attendant que ses poils repoussent alors elle décide de raconter comment ça lui est arrivé.
Mise en place Une matin de désœuvrement intense je profite d’un pic de motivation pour me dégotter une urologue et prendre rendez-vous. Je sors le combo gagnant Ameli/Doctolib et je choppe un rendez-vous pour le huit janvier sans même avoir à parler à qui que ce soit. »
C’est l’histoire d’une meuf de trente-deux ans qui a eu une vasectomie il y a un peu plus de quatre-vingt-seize heures et qui en peu plus de larver sur son canapé en attendant que ses poils repoussent alors elle décide de raconter comment ça lui est arrivé.
La décision Ça commence il y a un peu moins de dix ans, je croyais encore être un jeune vingtenaire cis-hétéro mais j’étais déjà à peu près certaine de pas vouloir de gosse et tout à fait convaincue que faire prendre une contraception à vie à ma meuf juste parce que je veux pas de gamin c’est une attitude plutôt naze. »
J’en ai gros ce matin alors voilà une réflexion sur le besoin de se considérer soi même autrement que comme “né comme ça”
Cette théorie de l’absence de choix dans l’identité de genre est calquée sur l’argument de l’absence de choix dans l’orientation sexuelle.
C’est un argument qui a eu son utilité au commencement des luttes homosexuelles qui était opposé à la forte pression religieuse. Les homosexuels étaient accusés de “faire le choix” d’adopter des pratiques déviantes et de pécher en toute conscience. »
Il y a pas longtemps j’ai écrit un article à propos de cases il est pas ouf, voire un peu nul et naïf.
Mais il m’a aidé a avancer dans ma réflexion sur cette idée de cases.
J’estime maintenant que parler de « cocher des cases pour soi-même » est une grosse erreur fondamentale d’attribution.
Cette erreur relève du biais cognitif, ce qui signifie que nous (occidentaux au moins) y sommes généralement vulnérables, et consiste à accorder plus d’importance aux caractéristiques internes d’une personne (qui elle est, ce en quoi elle croit, etc. »
Aujourd’hui je vais te parler d’un truc qu’on voit clairement pas assez. Ça s’appelle la solidarité trans. J’ai envie de t’en parler parce qu’une fois de plus j’ai vu un mec trans faire l’avocat du fait que ce serait shitty de faire une place aux mecs trans dans le féminisme.
Il parait que faire une place aux mecs trans dans le féminisme c’est oublier que les mecs trans sont des mecs. »
Un des trucs que j’ai le plus entendu ces dix dernières années, depuis que je suis militante en fait, c’est cette question à la con qui revient sans cesse : « Mais pourquoi est-ce que tu te sépares du reste des gens en te mettant dans une case ? »
Il paraît qu’on est toutes dans le même bateau. Il paraît que les étiquettes c’est réducteur. Il paraît que les cases ça divise. »
Ça fait un petit moment depuis mon dernier article sur Mastodon et si vous vous posiez la question, je suis toujours convaincue de ses mérites et de son potentiel en tant que remplaçant de Twitter.
Pour autant, il y a un paquets de personnes que je cotoyais sur Twitter et qui me manquent à présent sur Mastodon (même si ça a été l’occasion de rencontrer tout un tas de nouvelles personnes plus attachantes et géniales les unes que les autres. »
En ce moment La Mutinerie organise des soirées de soutien pour récolter des fonds et à la prochaine il y aura un groupe nommé « Emasculation » composé de deux meufs cis. Du coup je vous explique pourquoi c’est une très mauvaise idée d’appeler votre groupe comme ça si vous êtes des cis :
Je comprends tout à fait l’envie de s’en prendre de manière violente aux mecs cis heteros qui nous pourrissent la vie et l’évidence qu’il y a à s’attaquer de front à leur plus cher symbole de virilité, mais les conséquences en terme d’essentialisme et de transphobie sont assez atroces. »